Au temps du coronavirus, bas les masques, place à cet authentique qui colle à nos basques !
Autant j’apprécie certaines décisions du Président américain Donald Trump, et autant je m’élève contre la diabolisation, voir l’obsession dont il est l’objet de la part des médias « mainstream », autant je m'insurge contre sa dernière décision.
Voici ce qui a été rapporté hier,:
Ouvrez l'économie et fermez les cercueils. - Trump appelle à rouvrir l’économie même au prix d’un bilan plus lourd
via @lp_lapresse
(Phoenix) Le président américain Donald Trump a appelé mardi avec force à rouvrir l’économie même si cela devait alourdir encore le bilan de la pandémie de COVID-19 aux États-Unis.
Publié le 5 mai 2020 à 11h46 Mis à jour à 18h02 Brendan SMIALOWSKI avec Jerome CARTILLIER à Washington
Agence France-Presse
« Je ne dis pas que tout est parfait. […] Est-ce que certains vont être durement touchés ? Oui. Mais nous devons ouvrir notre pays et nous devons l’ouvrir bientôt », a lancé le président américain depuis une usine Honeywell de masques respiratoires à Phoenix, dans l’Arizona.
Interrogé peu après sur ABC News, il s’est montré encore plus explicite. Pense-t-il que « des vies seront perdues afin de rouvrir l’économie » ? « Il est possible que cela arrive car nous ne serons pas confinés dans nos maisons », a-t-il répondu.
Je m’élève donc avec force contre la tenue de tels propos. La vie ne nous appartenant pas, de quel droit un chef d’État qui est censé veiller au bien être et aux vies des citoyens dont il a la charge, peut-il sacrifier autrui sur l’autel de l’économie. Nous ne sommes pas propriétaires de la vie de quiconque. Halte à une société qui développerait l'eugénisme économique. Dans de nombreux pays, les responsabilités de nombreux responsables sont déjà entièrement engagées du fait que l’on ait choisi de laisser mourir des vieux dans les homes pour personnes âgées, faute de place dans les hôpitaux.
Si, selon l’adage, plaie d’argent n’est pas mortelle, le virus lui, l’est ! Il y a suffisamment de richesses aux États-Unis pour venir aux secours des gens qui seraient dans le besoin. En tout cas, comme dans toutes les calamités auxquelles l’humanité a été jusqu'à présent confrontée, la vraie nature de l’homme ressort lorsqu'il est mis en présence de celles-ci, et cela pour le pire ou le meilleur. Dans les situations dramatiques, la vraie nature de l'homme se dévoile; la solidarité, l'empathie, côtoient des sentiments nettement moins nobles. Au temps du coronavirus, bas les masques, place à cet authentique qui colle à nos basques. A mon humble avis, en ces temps-ci, c’est une des réalités à méditer.
David Frenkel