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La lâcheté de Macron rejoint les couardises historiques de bien des chefs d’État français.

Vendredi dernier, l'Allemagne a suivi la Grande Bretagne dans l'interdiction sur son sol du groupe terroriste chiite Hezbollah. Parmi les méfaits criminels de ce dernier on peut citer  :

-Après plus de six mois d’enquête, la police judiciaire bulgare conclut que l’attentat commis en 2012 à Burgas, en Bulgarie, et qui causa la mort de six personnes fut commandité et organisé par le Hezbollah.

- En 2013, un tribunal chypriote a admis la culpabilité d’un individu pour avoir programmé des attentats terroristes sur l’île de Chypre. L'individu a avoué être membre du Hezbollah.

- Les services secrets britanniques auraient déjoué une action terroriste du Hezbollah en 2015, quelques mois après la signature de l'accord nucléaire avec l'Iran, en mettant la main sur plus de trois tonnes de nitrate d'ammonium - une substance courante dans la préparation de bombes artisanales - dans le nord-ouest de Londres, a rapporté en 2015 The Daily Telegraph.

Il conviendrait de garder en mémoire que le Hezbollah a été le précurseur au Moyen-Orient des attentats-suicides qui visaient des objectifs civils politiques et militaires aussi bien en Israël que dans les pays arabes et partout ailleurs dans le monde.

Le Hezbollah s’est aussi fait tristement connaître par la prise d’otage à des fins terroristes.

Les liens politiques et financiers entre le Hezbollah et l’Iran remontent au temps de Rouhollah Khomeini, premier guide de la révolution islamique en Iran.

Bachar Al Assad, le despote syrien apporte aussi sa contribution au Hezbollah. Il le pourvoie en armes et l’aide à les transférer au Liban où ce groupe terroriste tente d’y établir sa suprématie. En échange, le Hezbollah soutien le régime despotique en participant activement à la guerre que le dictateur mène contre les rebelles qui tentent de libérer le peuple de l’emprise dictatoriale.

Pour financer ses besoins terroristes, et en plus des contributions de l’Iran, et de la Syrie, le Hezbollah ne se gène pas de s’acoquiner avec les magnats de la drogue.

On ne comprends pas pourquoi la France rechigne à interdire sur son territoire la dite organisation subversive. A-t-elle oublié l’explosion du Drakkar à Beyrouth le 23 octobre 1983, où 58 paras français avaient été tués ? Les attentats à Paris du Hezbollah dans les années 1990 ? Celui de Chapour Bakhtiar ? Ceux du tristement célèbre Anis Naccache, ou encore l’assassinat du Premier ministre libanais Hariri, ami de Chirac, tous étant signés de la main du Hezbollah ?

Décidément, la lâcheté de Macron pour des raisons de compromissions politiques avec l’Iran rejoint les couardises historiques de bien des chefs d’État français.

David Frenkel

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