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Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XII)

Une pluie bienfaitrice

 

La pluie tapote
Sur la fenêtre ;
Elle papote
Avec mon être ;
Corps en compote,
Je vais renaître.

Lorsque j’entends
Le bavardage
D’un mauvais temps,
Je n’ai plus d’âge.
Pluvieux instants,
Subtil codage,

De l’indolente
Intimité.
Pluie pétulante,
J’aime écouter
La ruisselante
Acerbité

D’un gros nuage.
Ô grosses gouttes,
Votre tapage
Calme les routes ;
L'être surnage
A votre écoute.

Le bruit s’étouffe
Sous un abat ;
La mare bouffe
Lorsque s’abat
Sur le barouf
L’eau qui combat

La turbulence.
La pluie s’incruste
Dans mon silence ;
Je tends mon buste
Aux nues qui lancent
Une eau robuste.

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