Oui, pour la circulation différenciée au centre de Genève en cas de pollution grave
Je salue chaleureusement la décision prise par le le Conseil d’État de bannir les véhicules très polluants du centre de Genève en cas de pollution industrielle mélangée à du brouillard. Ce n'est pas parce que l'on ne peut se permettre de s'acheter une voiture de tourisme d'un modèle assez récent que l'ont a le droit de polluer. Le manque de moyens n'est pas un passe-droit pour empoisonner autrui. La décision du Conseil d’État est donc nécessitée par une situation d'urgence qui n'a absolument rien de discriminatoire envers une certaine classe sociale, comme certains voudraient nous le faire croire, et cela d'autant plus que la législation mise en place prévoit la gratuité des transports publics pour ceux qui sont interdits de circuler au centre ville, qu'ils soient riches ou pauvres.
Gardons aussi à l'esprit que la pollution n'a que faire des disparités de richesse, elle est là, elle nous empoisonne, nous rend malade, et cela, quel que soit aussi notre bord politique.