Réponse à un courrier des lecteurs
En réponse à un courrier des lecteurs paru ce jour dans la TDG (voir ci-après)
Non, cher Monsieur : les juifs n'ont jamais réclamé un droit de retour mais le droit de vivre en toute sécurité dans un État qui les protégerait de l'antisémitisme. Dois-je vous rappeler, cher Monsieur, que Herzl, en 1895 était d'accord de fonder cet État en Argentine ou en en Afrique Orientale1). C'est la Déclaration Balfour 1920 qui a attribué aux juifs la terre de leurs ancêtres. En 1948, lors du plan de partage de l’ONU cette terre fut amputée de la Judée Samarie, et devait revenir à un État arabe nouvellement fondé et qui aurait pu s’appeler « Palestinien ». Les gouvernements arabes ayant refusé ce plan, ce fut la Jordanie qui s’en empara à l'encontre de toute volonté internationale. Ni ce que vous appelez «les Etat-Uniens blanc », «les Etats-Uniens noirs », ni les Brésiliens, ni les Argentins, ni les Canadiens, n’ont été persécutés à ce point d’exiger un droit de retour, respectivement, en Europe, en Afrique, Au Portugal, en Espagne, etc. En outre, falsifier un nom biblique pour ne pas verser dans le ridicule — allez donc écrire que Israël colonise la Judée Samarie !!! — relève de la perversion historique de ceux qui, s’abritant derrière la cause palestinienne, éructent en toute bonne conscience un "anti-israélisme" qui s’assimile de près ou de loin à un antisémitisme. Et parlons-en de cette cause palestinienne pour démontrer que le départ des arabes palestiniens (avant guerre, les juifs étaient aussi nommés palestiniens) résultait des dommages collatéraux dus à une guerre que cinq armées arabes avait déclenchée en 1948 contre Israël sous le slogan « Jetons les juifs à la mer ». Si certains furent chassés, un grand nombre avait fui sous les injonctions de leurs chefs et de leurs élites2)
1) https://www.lesclesdumoyenorient.com/Theodor-Herzl-pere-du-sionisme.html
2) http://www.nuitdorient.com/n1512.htm