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C'est l'acte d'un déséquilibré...

     Pour quelles raisons certains individus victimes d’un déséquilibre psychobiologique sont-ils envahis d’idées meurtrières qu’ils mettent souvent à exécution ? Pourquoi ceux qui souffrent de troubles psychiques ne se montreraient-ils pas, par exemple, anormalement altruistes en distribuant exagérément et inconsidérément leurs avoirs dans la rue ? Le mal est-il à ce point enraciné en l’homme ? Je répondrais modestement que nenni !

      Si comme l’animal, l’homme, pour assurer sa survie, doit parfois jouer des coudes quitte à anéantir l’autre, cela répond à un besoin objectif qui s’appliquerait à tout être, sans exception. En revanche, tout besoin qui prend racine dans le caractère de l’individu peut tourner en mal lorsqu’il porte atteinte à autrui. La soif du pouvoir, le sadisme, le désir de posséder, etc, etc, lorsqu’ils s’exercent au détriment de nos semblables, deviennent ignobles.

      Hélas, dans notre société, l’éducation met peu l’accent sur le respect que l’on doit accorder aux autres, tant sur le plan humain que sur le plan matériel. Au contraire, on entend des hommes de pacotille prôner le crime au nom d’une foi faisant croire à la réalité d’une récompense dans l’au-delà, qui paradoxalement est à l’aune des valeurs du monde d’ici-bas.

      Le mal est un phénomène auquel nous sommes confrontés depuis notre enfance. Par la mise en contact d’œuvres qui relatent les bassesses auxquelles des personnages sont confrontés, par la mise en présence d’une actualité qui n’a de cesse de mettre en exergue la vilenie des hommes, le mal se banalise dangereusement, et le commettre peut être un motif aux désespérés. Pour ceux-ci, l’acte délictueux sert d’exutoire à leurs malheurs personnels.

      Cependant, imaginons que depuis notre prime jeunesse, nous entendions ou lisions nombre de bienfaits prodigués par une certaine humanité, certains ne seraient-ils pas alors enclins à traduire un déséquilibre mental en favorisant une bonté démesurée ?

      Je suis persuadé que la gent charitable et généreuse existe de façon conséquente sur la scène mondiale. Il suffit de l’illuminer d’un bon coup de projecteur. Ainsi la démesure du bien conditionnerait-elle maints fous. Et si elle donnait du fil à retordre à l’Autorité chargée de préserver les intérêts de l’homme excessif, elle épargnerait bien des vies.

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