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Presse écrite : quel avenir ?

Suite aux mesures d'assainissement décidées par la RTS, on peut se demander si cela n’est pas le signe avant-coureur de la disparition des médias tels que nous avons connus. Mais il faudrait déjà concentrer la réflexion sur la presse écrite payante, et se demander si dans son ensemble, elle ne serait pas appelée à disparaître à moyen terme. Pour ma part, j’en suis persuadé.

Lorsqu’on parcourt les journaux on est frappé par les lignes éditoriales qui s’y ressemblent. Les articles et les textes que l’on y trouvent sont plus ou moins des fac-similés de dépêches d’agences. Et avant que les nouvelles mondiales apparaissent sur papier, bien des lecteurs, par le biais de l’audiovisuel ou de l’autoroute électronique, en ont déjà eu connaissance.

Avoir des correspondants à l’étranger coûte de plus en plus cher. De plus, dans des pays gouvernés par des régimes autoritaires fermés à toute contestation, seules les agences de renommée internationale et jouissant d’un prestige accumulé durant des années, sont en mesure de renégocier en permanence une activité qui soit en conformité avec la déontologie journalistique1). Et même celles-là, doivent faire une croix sur les régions géographiques soumises à des influences terroristes l’information pluraliste mettrait la vie de leurs journalistes en danger.

En dehors de ces raisons, il ne faudrait pas oublier que la jeune génération, élevée dans la culture télématique, délaisse la lecture classique au profit de brièveté. C’est pourquoi même les revues spécialisées battent de l’aile.

A mon avis, seule va survivre, la presse dite locale et gratuite, aux nouvelles brèves, tirant ses revenus de la publicité.

1) Le conflit Israélo-palestinien est l’exception qui bafoue la dite déontologie

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