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Un permis de pollution

Dans le ramdam médiatique du réchauffement climatique, la voix étatique a instauré une taxe sur les billets d’avion et sur l'essence. Mis à part l’injustice sociale qu’engendre de telles mesures, les effets que l’on pourrait en escompter se présenteront comme une goutte d’eau dans une mer de pollution. Son pouvoir coercitif ne se limite qu’à la classe qui peine à joindre les deux bouts, car gageons que la classe moyenne économiserait sur d’autres dépenses pour pouvoir se payer des voyages aériens et routiers. Sans parler de la classe supérieure qui n’a rien à cirer de taxes ne les empêchant guère de faire ce que bon leur semble. Alors pourquoi vouloir se donner bonne conscience avec des mesures de négligeable efficience écologique ? Ne vaudrait-il pas mieux, par exemple, obliger les propriétaires d’assainir les constructions qui consomment un pourcentage élevé d’énergie non renouvelables et affranchir d’impôts les entreprises spécialisées dans les énergies vertes ? Poser ces questions, c’est aussi pointer le doigt sur une disposition inepte qui débouche perversement sur un permis de pollution.

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