dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humeurs aériennes

La fraîcheur d’une brise

Quand je ne me maîtrise,

Le souffle d’une bise

Quand mon être s’enlise,

Me comblent et m’apaisent,

Je deviens rempli d’aise.

 

La tempête du grain

Pénétrant dans mes reins,

L’agitation du vent

Qui malmène l’auvent,

Fouettent mes énergies,

Secouent ma léthargie.

 

Un fort courant d’air

Mettant tout en l’air,

Toute la végétation qui ploie

Lorsque la tempête fait la loi,

Est la naturelle violence

Me confinant dans le silence.

 

Le zéphyr caressant les mammifères,

Lorsqu’il calme et berce l’atmosphère,

La régularité de l’alizé

Murmurant une joie maîtrisée,

M’aspirent vers l’immensité

De la divine volupté.

 

Le foehn réchauffant la vallée

Lorsque le froid s’est installé,

Le sirocco qui balaye

L’humidité de la veille,

Consolent ma personne

Quand j’aperçois l’automne.

 

L’autan annonçant l’orage

Quand le ciel est sans nuage,

La nature ne pouvant relever le gant

Quand elle est submergée par l’ouragan,

M’absorbent pourtant dans la tristesse

Et asphyxient mes allégresses.

 

La turbulence de notre oxygène

Se mesure à la nature humaine ;

Elle peut nous conforter

Mais aussi nous désorienter.

David Frenkel (publié aussi sur le site De Plume en Plume)

 

Les commentaires sont fermés.