La maladie raciste
Bien des idées préconçues
Se répandent comme la vermine
Sur des esprits innocents
La maladie raciste
Le trouble de rejet
Corrompent nombre d’âmes ingénues
La philippique haineuse
Balaie comme un ouragan
Les herbes fraternelles
Le masque de l’exclusion
Éclipse l’égalité de tous
Devant les vicissitudes corporelles
Face aux émotions de l’existence
L’espoir est dans la brise du futur
Caressant les fleurs d’une jeunesse
Se croisant les uns aux autres
L’espérance est dans le vent des générations
Cajolant les unions hybrides
Donnant naissance à des plantes d’individus
Se ressemblant quant aux couleurs de l’épiderme
L’espèce humaine d’une unique couleur
Teinterait les différences naturelles
L’humanité de même tonalité
Colorerait le monde
D’une peinture tolérante aux différences
Ce n’est que par le mélange des races
Que l’on sèmera le fruit de la paix
Alimentant l’unique conscience
Ce n’est que par la dilution génétique
Que l’on produirait l’eau humaine
Nourrissant notre terre mère
De la verte écologie
Abreuvant notre planète
D’eau environnementaliste
Seul le cœur unique de l’humanité
Battrait la religieuse solidarité
David Frenkel