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Au matin de la Saint-Valentin

  • Dans la plaine des peines solitaires,
  • L'amour plane au-dessus de mon cœur.
  •  
  • Les crins d'ébène de ta tête brillante
  • Chatouillent ma verve poétique,
  • Tant et tant de propos langoureux
  • S'agitent au fond de mon esprit malheureux.
  •  
  • Ton regard diamanté
  • Éclaire le tréfonds de mon insignifiance ;
  • Tant et tant de phrases vaines
  • Tourbillonnent autour de mon âme en peine.
  •  
  • Tes narines passionnées
  • Happent le parfum de ma triste mélopée ;
  • Tant et tant d'incantations suppliantes
  • Résonnent d'amours éperdus.
  •  
  • Tes lèvres de sang rosé
  • Se mordillent pour signifier ton refus ;
  • Tant et tant d'embrassades
  • S'égarent dans le mépris de ta moue.
  •  
  • Mais au matin de la Saint-Valentin
  • L'amante, la mâtine, me tend l'églantine.
  •  
  • Tes mamelons rose bonbon
  • Effleurent mon front ;
  • Tant et tant de pensées langoureuses
  • Se consolent sur ta poitrine fiévreuse.
  •  
  • Ta langue incarnadine
  • Caresse mon oreille ;
  • Tant et tant de mots vains
  • Te font crier d'amour enfin.
  •  
  • Sur ton nombril bouton de rose,
  • Ma bouche se pose ;
  • Tant et tant de prières
  • S'exhaussent d'un ventre adoré.
  •  
  • L'incarnat de l'amour
  • S'étend sur l'aube palote ;
  • Tant et tant de baisers
  • Se retrouvent sur tes lèvres.
  •  
  • David Frenkel
  • (publié aussi sur le site De Plume en Plume)

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