dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Acceptons le certificat covid !

Quelques réflexions sur un  virus mortel qui garde encore quelques mystères :

Aux personnes qui trouvent dans la contamination des vaccinés contre le covid, un motif pour ne pas se faire inoculer le vaccin au risque d’envoyer son prochain à la mort, je leur rappellerais, par exemple, que l’obligation du port de la ceinture de sécurité en voiture ne réduit pas totalement les risques de blessures en cas d’accident. Rien n’est donc garanti dans ce bas monde. Pourquoi se plie-t-on sans rechigner à l'exigence de ne pas prendre le volant si l'on n'est pas en pleine possession de ses capacités physiques et mentales ?

Par ailleurs, le vaccin contre ledit virus perd de son efficacité au bout de six mois. D’où la nécessité d’un troisième rappel. Aussi, le directeur général du ministère israélien de la Santé, le professeur Nachman Ash, a-t-il déclaré dimanche que "les niveaux d'anticorps COVID-19 vont baisser inéluctablement après la troisième dose rappel, et qu'il faudra continuer à se faire vacciner de temps en temps." Également, faut-il le dire et le redire que d’après une étude prébubliée le 28 juin par l’Institut Pasteur, les personnes non vaccinées ont 12 fois plus de risque de transmettre le virus que les personnes vaccinées. De même, gardons à l’esprit que la vaccination protège essentiellement contre les formes graves de la maladie. 

Pour ceux qui prétendent que le faible pourcentage du total des hospitalisations dues au covid est la preuve de l’exagération de l’épidémie, je leur rétorquerais que ce n'est pas le pourcentage qui compte, mais le nombre de gens malades atteint du corona qui arrivent d’un coup aux urgences; elles peuvent grandement surcharger les hôpitaux et le personnel soignant pour une durée non négligeable.

En outre, voici un cri d'alarme lancé par les hôpitaux : "Aux soins intensifs, un patient covid peut coûter très cher" (voir journal 20 Minutes, édition de ce jour).

Comme pour la poliomyélite qui est soudainement apparue, c'est grâce au vaccin qu'elle a été pratiquement éradiquée dans non contrées, et il en est ainsi avec bien d’autres virus sur notre planète. Concernant notre fameux virus « Nous ne devons pas écarter la possibilité d’éradiquer le COVID-19 », affirme une étude publiée le 9 août 2021 sur Numerama. La vaccination, apte à freiner les formes graves et une grande partie des infections, demeure une arme efficace — l’histoire le prouve et donne de l’espoir, précise encore cette étude1).

Le covid nous est tombé dessus. Agissons de manière responsable dans l’intérêt d’une morale qui exige de ne pas attenter à la vie, à la santé d’autrui. Sus aux slogans réducteurs, simplistes, qui dénaturent le passeport sanitaire, et qui sont dictés par le mal de vivre général de notre société.  Haro sur les arguments qui s'écartent de la problématique bénéfices-risques du vaccin.

Et que l’on ne nous sert pas la rengaine des profits pharmaceutiques qu’engendrent les vaccins. Toute découverte médicale permettant de sauver factuellement nombre de vies humaines mérite récompense financière.

Ne nous laissons donc pas embobiner par ceux trouvant dans le refus du certificat covid un exutoire à leurs diverses frustrations.

On l'a vu avec la présence de Zemmour à Genève : c'est toujours une infime minorité qui fait avec tapage entendre sa voix. Ils étaient 700 sur une population genevoise de 400'000 habitants à manifester dans la rue et à prendre en otage les gens désirant vaquer à leurs occupations. Gageons que la grande majorité silencieuse saura faire entendre la voix de la raison le 28 novembre.

David Frenkel

P.S. Concernant les manifestions anti-pass qui ont dégénéré à Rotterdam en morts d'hommes,plaçons les choses dans leur contexte, et cela sans aucun parti pris : Des incendies ont été allumés à plusieurs endroits et la police a tiré "plusieurs tirs de sommation", ont déclaré les forces de l'ordre. "À un moment donné, la situation est devenue si dangereuse que les agents se sont sentis obligés de tirer sur des cibles", ont-ils précisé. La police anti-émeute a repoussé à plusieurs reprises les manifestants, en déployant notamment un canon à eau. Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré une voiture de police en flammes. Décrivant une situation "très grave", les autorités locales ont interdit les rassemblements dans la zone afin de prévenir de nouvelles violences.

Par ailleurs, et en attendant la prochaine votation, j'utiliserai les commentaires pour faire part aux lecteurs des dernières nouvelles concernant le covid

1) https://www.numerama.com/sciences/732037-leradication-du-covid-est-dans-le-domaine-du-possible-malgre-de-lourds-defis.html

Les commentaires sont fermés.