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Une longanime indulgence pratiquée en secret qui mérite d'être signalée.

Rendons grâce à Israël; ce pays tant décrié fait pourtant preuve de cette bienveillance anonyme qui s’allonge à jamais dans les limbes de l’oubli.

Les autorités de Ramallah ne se soucient guère de développer l’économie de ce qu’elles appellent l’État de Palestine. Détournant les fonds reçus de l’étranger à des fins personnelles ou pour payer grassement et à vie les terroristes ayant attenté à l’existence des israéliens, lesdites autorités ne font rien pour développer une agriculture aux débouchés locaux. Il n’y a donc guère d’emplois en vue pour les jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail.

Citoyens d’une Autorité palestinienne qui n’a cure d’eux, mais dépendant d’un pays dont ils dénient le droit à l’existence, un nombre considérable d’ouvriers domiciliés dans la zone A et B de la Judée Samarie, qui selon les accords d’Oslo, sont sous l'administration de l’Autorité palestinienne, franchissent quotidiennement et clandestinement la clôture de sécurité qui sépare Israël de la Judée Samarie. Celle-ci a été édifiée afin de stopper l’infiltration terroriste provenant de cette région, et qui avait causé la mort de 800 civils israéliens.

Ô grande stupeur ! Des vidéos tournées par des journalistes israéliens mettent en lumière un fait inimaginable : à travers  les clôtures qui sont cisaillées, une longue file de gens s’engouffrent dans la brèche. Ce sont ainsi des dizaines de milliers d’ouvriers, qui à chaque aube, franchissent le passage illégalement, et cela au sus des autorités israéliennes. Et tout cela, malgré le risque éventuel que des terroristes se trouvent parmi eux ou que des gens porteur du covid19 infectent la population israélienne.

Le besoin d’une main-d’œuvre indispensable n’explique pas l’ignorance intentionnelle de la part du gouvernement  israélien. En effet, si l'on se réfère à la statistique de 2017, les titulaires des visas de travail entrés en Israël venaient d'environ 100 pays différents, dont 61% de pays asiatiques et 35% de pays européen. Par ailleurs, convient-il de savoir que la main d’œuvre provenant des zones A et B de la Judée Samarie est payée au tarif officiel israélien. Seule la prise en compte par Israël de la misère des gens vivant sous une autorité corrompue explique donc le laisser-faire en la matière.

Cette longanime indulgence pratiquée en secret mérite d'être signalée.

Source : https://benillouche.blogspot.com/2021/02/les-oublies-du-conflit-par-michele-mazel.html

David Frenkel

 

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