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Pourquoi donc n'êtes-vous pas proche des écrivains israéliens, mon cher Watson ?

Je lis à l’instant ceci : je me sens plus proche d'un écrivain palestinien, ou iranien, ou égyptien ou tunisien, ou d'un paysan des montagnes grecques, ou d'un lecteur de Luther en Prusse, en Saxe ou en Thuringe, que d'un cosmopolite des flux financiers à New-York.

La formulation me choque. Pourquoi me pas parler d'écrivains arabes ? Se référer à trois nationalités moyen-orientales, Palestine, Égypte et Iran, exclu de facto la reconnaissance des écrivains de nationalité israélienne. Et pourtant, il en existe ! Pour mémoire : l'Israélien Samuel Joseph Agnon a reçu le Prix Nobel de littérature en 1966.

Au nom de ma liberté d’expression, je fais part à l'auteur des lignes précitées de mon effarouchement. Israël existe depuis plus de septante ans. La nation palestinienne fut inventée seulement après la guerre des six jours de 1967 quand Israël, sorti vainqueur d’une guerre défensive, a conquis la Judée Samarie. De plus, l’État de Palestine n’a été encore proclamée ni par L’Autorité palestinienne à laquelle fut attribuée, selon les accords d’Oslo en 1993, la zone A de la Judée Samarie, ni par le Hamas qui gouverne Gaza depuis 2007. Alors mentionner ostensiblement la Palestine et occulter l’État juif, blesse la sensibilité de ceux qui y sont attachés. Y aurait-il encore des personnes cultivées qui dénieraient aux juifs d’avoir leur État ? J’ose espérer qu’en l’occurrence poser la question, c’est ne pas y répondre.

 

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