dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les orgueils récalcitrants

Le virus règne en nous, mais il convient de rester debout quand la tempête microbienne fait horriblement des siennes en balayant le souffle qui rythme nos existences.

Mais comment nous mettre à l’abri de cet ouragan vicieux triturant la joie de vivre ? Comment demeurer sur pied durant les turbulences de l’horreur que l’on entend autour de nous, et qui se nourrit de l’information ?

Bien des salives de têtes pensantes tentent de creuser le ventre mou du terrorisme virale en forant les profondeurs du virus par une conduite distanciée, ou en perçant la pandémie grâce au pouvoir du masque, ou encore en piochant le microbe avec l’outil de l’isolement.

Hélas, l’écume des révoltes submerge les bonnes intentions ; les baves égocentriques inondent les bouches des dirigeants ; la vapeur indocile embrume bien des raisons.

Alors, le feu de la malédiction consume tant d’humains ; les cendres des larmes ayant brûlé sur les joues des proches noircissent les âmes orphelines du courant affectueux.

Dans les abîmes désolants, gisent bien des orgueils récalcitrants ; le couperet du virus étend sur eux le noir flambeau.

David Frenkel

 

Les commentaires sont fermés.