Au nom d'un dieu, un crime odieux
En mémoire d'un homme décapité dans le Val-d'Oise au cri de « Allahu Akbar »
16 octobre 2020
Au nom d'un dieu que l'on n'a jamais vu, qui ne nous a jamais été présenté, certains commettent des monstruosités. Ils ont créé le démiurge à leur image pour assouvir leurs bas instincts. Que le ban et l'arrière ban de l'humanité se soulèvent contre les assoiffés de sang qui tuent des innocents. En enseignant la tolérance dans les écoles, un professeur ignorait que le halo ensanglanté du martyr tant vanté allait le recouvrir et le faire mourir. Sus à une certaine religion dont la hiérarchie modérée n'a pas le courage de se démarquer d’un fanatisme bien marqué. Humains, libérons-nous de cette foi qui castre notre diversité. Si la nature brille par sa variété, pourquoi les hommes ne pourraient-ils pas resplendir dans la diversité des croyances ? Alors, crions haro sur les maîtres penseurs qui brandissent la chimère d'un paradis pour entraîner des individus à accomplir des actes maudits. Mais de grâce ne faisons pas d'amalgame en mettant les prédications méphistophéliques uniquement sur le dos de l'Islam. Les manipulateurs et les faiseurs de haine n'ont pas besoin de sauter sur l'aubaine religieuse pour promouvoir la rancœur contagieuse. L'histoire nous a appris qu'une simple théorie raciale peut provoquer un génocide au retentissement mondial.
David Frenkel