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Où sont donc passés les défenseurs des droits gazaouis ?

Alors que le Hamas autorise les entreprises commerciales et les personnes qui recherchent une aide humanitaire en Israël à communiquer avec les autorités israéliennes, le groupe réprime ceux qui tentent d'établir des relations de personne à personne avec les Israéliens. Les autorités de Gaza, contrôlées par le groupe terroriste du Hamas, considèrent la « normalisation » avec les Israéliens comme une infraction criminelle.

Rami Aman et deux autres Palestiniens sont bien placés pour en parler, eux qui sont détenus sans procès depuis plus de cinq mois.  La justice gazaoui leur reproche "d’affaiblir l’esprit révolutionnaire" après avoir organisé un appel vidéo avec des Israéliens 9 avril dernier, intitulé « Skypez avec votre ennemi » auquel des Israéliens ont participé. Le bureau des procureurs militaires du Hamas ont officiellement accusé jeudi trois militants palestiniens de la bande de Gaza d’« affaiblissement de l’esprit révolutionnaire » – une accusation qui pourrait conduire à des années de prison – pour avoir tenu cette vidéoconférence avec des Israéliens. 

Il est à noter que ces trois Gazaouis font partie du Comité des jeunes de Gaza, une organisation qui parraine des initiatives de consolidation de la paix. Avant l’arrestation d’Aman, le groupe était devenu membre de l’Alliance pour la paix au Moyen-Orient, une coalition d’organisations à but non lucratif israéliennes et arabes.

Il faut aussi porter à l'attention du public que le Hamas arrête  et torture régulièrement les critiques et les dissidents qui essaient de se faire entendre dans l’enclave côtière de Gaza.

source : https://fr.timesofisrael.com/le-hamas-accuse-les-militants-pacifistes-de-gaza-de-normalisation-avec-israel/

On aurait bien voulu entendre ceux et celles qui montent régulièrement au créneau pour dénoncer les autorités israéliennes qui, pour défendre leurs citoyens, ont établi un embargo sur certaines matières premières qui pourraient entrer dans Gaza et servir à la fabrication d'armes et de tunnels d'attaque visant les civils dont les autorités ont la charge. De même ces personnes sont-elles toujours là pour critiquer les mesures de sécurité édictées par les dites autorités et qui occasionnent donc nécessairement des lenteurs administratives. Puissent-elles donc dénoncer véhémentement la mise sous tutelle par le Hamas de la liberté d'expression.

David Frenkel

 

 

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