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Quand l’hymne à la joie fait rêver les isolés [Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir III]

Les êtres qui sont confinés

Ne se laissent pas dominer

Par un virus machiavélique

Qui les rendraient mélancoliques,

Car cantonnés dans leur demeure

Ils rêvent de belle clameur.

......................

 

Soudain des gens sur le balcon

Sortent de leur triste cocon,

Et chantent mélodieusement

L’hymne à la joie. Du firmament,

Beethoven, de sa surdité,

Élève la félicité.

 

Que la joie divine étincelle

Chantent les voix de violoncelles ;

Du joyeux hymne on peut extraire

« Tous les hommes deviennent frères ».

 

Aussi peut-on y ressentir

Ces mot qui ne peuvent mentir :

"Si le virus las nous sépare,

Unissons les amours épars

Sous cette ode jubilatoire

Aux rêveries prémonitoires :

 

Les âmes forment un seul dieu

Où brillent des myriades yeux

Buvant la parfaite allégresse

Des mamelles de la tendresse."

 

De quelques balcons retentit

L’impénétrable ressenti

De Beethoven, le musicien,

Composant l’hymne pour les siens,

Ces gens de bonne volonté

Donnant l’amour à satiété.

......................

 

C’est ainsi qu’ils vivent chez eux,

Rassérénés comme pas deux.


David Frenkel

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