dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Après l'étoile jaune, voici l'étoile bleue !

image.jpg

La France collait l’étoile jaune sur les juifs, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme des Nations-Unis (HCDH), quant à lui, marque d’une étoile bleue les entreprises israéliennes et les multinationales qui procurent des biens et des services aux demeurants de la Judée Samarie. Une série de 112 entreprises sont marquées du sceau de l’infamie en raison d’une soi-disant occupation israélienne. Sans entrer dans les détails de cette désignation fallacieuse, insurgeons-nous contre cet HCDH qui bafoue le droit international en inaugurant une juridiction qui ne s’appliquerait seulement à Israël. En effet, une étude sous le nom de « Who Else Profits ? The Scope of European and Multinational Business in the Occupied Territories » montre nombre d’entreprises suivantes qui ont exercé ou exercent encore leurs activités dans des territoires réellement occupés :

Au Sahara Occidental, occupé par le Maroc : Coca-Cola ; Norges Bank ; Priceline Group ; TripAdvisor ; Thyssenkrupp ; Enel Group ; Caterpillar ; Bombardier ; Western Union 35 ; Transavia Airlines.

Au Nagorno-Karabakh, occupé par l’Arménie : Caterpillar ; Airbnb ; AraratBank ; Ameriabank ; ArmSwissBank.

A Chypre-Nord, occupé par la Turquie : Priceline Group ; Zurich Insurance ; Danske Bank ; TNT Express ; Ford Motor Company ; BNP Paribas ; Adana Çimento ; RE/MAX ; Telia Company ; Robert Bosch.

Sans compter celles qui commercent avec :

- Le Tibet, envahi illégalement par la Chine,

- La Crimée illégalement annexée par la Russie,

- les îles Vierges, Samoa et Guam, occupés par les Etats-Unis,

-Tokélaou, sous occupation de la Nouvelle Zélande,

-la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, colonisées par la France

-Nombre de territoires colonisés (10), par le Royaume-Uni.

Je rappelle la définition de l’antisémitisme : hostilité manifestée à l'égard des juifs et érigée parfois en doctrine ou en mouvement réclamant contre les juifs des mesures d'exception. Alors, le HCDH ayant pris la décision de ne lister que les sociétés travaillant dans les territoires conquis par l’État juif en 1967, et rappelons-le quand même, lors d’une guerre défensive, baigne dans un antisémitisme primaire.

Il est déplorable qu’aucun éditorialiste, pourtant si prompt à prendre fait et cause quand cela implique Israël, ne dénonce pas un organisme qui prend des mesures judéophobes.

 

Les commentaires sont fermés.