La Suisse a donc décidé reprendre ses paiements à l’UNRWA. Avant leur arrêt cet été, elle avait déjà versé 22,3 millions de francs.

A-t-on demandé aux contribuables s’ils étaient d’accord de verser des sommes astronomiques à une organisation qui au lieu de servir comme le fait l'Agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) à l’intégration des réfugiés dans leurs pays d’asile, maintient contre tout droit, un statut de réfugié de père en fils, et cela, à des fins politiques ? Dans le monde entier, le HCR s’efforce de créer les meilleures conditions possibles pour une intégration réussie des réfugiés dans leurs pays d’accueil, et ce jusqu’à l’acquisition de la nationalité du lieu. Cela passe notamment par une application des lois et directives relatives à l’intégration conforme aux standards internationaux ainsi que par la création de conditions sociales favorables à l’intégration. De cela l’UNRWA n’en a cure. Au contraire, elle maintient des millions de gens prisonniers dans des camps insalubres, sans chercher à les placer dans d’autres régions du monde puisque les Etats dans lesquels ils ont semblé trouver refuge n’en veulent pas. Ces individus n’ont aucun avenir à part celui de faire partie des parias de la société arabe.

Nous, contribuables suisses, élevons-nous contre la dilapidation des fonds publics qui prive une région de paix. Combien de propositions généreuses faites par les dirigeants israéliens se sont heurtées à l’exigence de résidence en Israël pour les enfants et petits enfants de réfugiés. Par ailleurs, a-t-on demandé à ceux qui sont nés en dehors d’Israël, s’ils souhaitaient vraiment y venir habiter? Au lieu de faire pression à l’ONU pour que cesse l’internement d’innocents juste pour satisfaire les visées d’une OLP désirant submerger l’État hébreu de 5 millions d’arabes, ce qui lui enlèverait son caractère israélien, la Suisse continue de financer indirectement ce sinistre dessein en y mêlant les citoyens payeurs. Ces derniers auraient sûrement souhaité que leur argent serve plutôt à faciliter le transfert des soit-disant réfugiés dans des pays qui seraient prêts à les accueillir par quotas. D’ailleurs, allons-nous financer ad æternam une population d’apatrides qui est appelée à croître fortement ? Messieurs, les Conseillers fédéraux¹⁾, vous messieurs qui siégez aux Chambres fédérales, êtes-vous tombés sur la tête ???

Il est étonnant que les partis de droite si prompts à s’élever contre le gaspillage fiscal restent cois face à des agissements allant à l’encontre du bon sens. Et alors que certains journalistes pestent contre certains subventionnements, pourtant et s’agissant d’une institution surannée et belliqueuse, comme l’UNRWA, on ne les entend guère !

¹⁾ Même le Conseiller fédéral qui avait déclaré le 17 mai 2018 que l’UNRWA était un obstacle à la paix est revenu sur ses propos le 5 juin 2018, après avoir subi des pressions des élus de gauche, en disant que cet organisme jouait un rôle clé dans la stabilité au Proche-Orient… Sans préciser comment !