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Urgence climatique ou quand on cache la crotte au chat

Le tintamarre de la rue et des autorités politiques contre le réchauffement climatique masquent de façon pernicieuse bien des urgences spécifiques que l'on n'a pas le courage de nommer.

Entend-on des gens manifester contre la pollution automobile, ici en Europe ? Les hommes politiques envisagent-ils de prendre des mesures concrètes contre les dégradations du milieu naturel engendrées par les moyens de transport ? Aucun homme d’État européen n’envisage, par exemple, d’interdire une fois par semaine toute circulation automobile dans l'U.E. Aucune voix officielle européenne ne préconise la fermeture des aéroports quotidiennement durant quelques heures. Ce ne sont pas l’instauration des taxes qui vont faire diminuer la souillure de l’air (voir mon article publié ici sous le titre « un permis de pollution »), mais des mesures coercitives.

Qui a-t-on vu manifester contre la pollution plastique des eaux qui abritent les poissons que nous mangeons ?

A-t-on ouï quiconque exprimer la nécessité d’interdire nombre de pesticides empoisonnant la terre, l’eau et l’air.

Alors, de grâce, que l’on cesse de manifester sous un slogan qui, excusez-moi, cache la crotte au chat, et nous donne bonne conscience à moindre frais.

Est-ce un vœux pieux ? Je crains que oui, car nul ici, dans ce bas monde, serait prêt à sacrifier tant soi peu de son confort et de ses petits plaisirs. Imaginez le brouhaha réprobateur du peuple si un État interdisait temporairement et de façon récurrente l’accès à internet qui est, et c’est prouvé, aussi source de pollution.

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