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  • Larmes consolées

    Les sanglots roucoulent lugubrement,

    La passion liquéfiées se déverse

    Sur le mouchoir parfumée de sa dulcinée,

    Le narguant perfidement

    Dans un coin de l'appartement.

    Les pleurs psalmodient la prière langoureuse,

    Mais la nuit tombe à jamais

    Sur l'amante aux traits gracieux,

    Sur ce lit encore coquinement défait

    Dans lequel l'amour se plisse encore.

     

    Des cataractes de larmes

    Roulent sur la mine endeuillée ;

    Des guirlande de tendresse

    Entourent le cercueil.

    L'être tendrement aimé

    S'abreuve de larmes salées

    Que lui verse sa douce maman ;

    Là-bas, dans la nuit éternelle,

    Les âmes câlines font pleuvoir l'amour.

     

    L'aurore en joie fond en larmes ;

    Elle pleut sur les boutons d'or.

    Les étoiles ont scintillé comme un diamant ;

    Abreuvant maintenant de sa plus belle eau

    L'azalée, la lumière des Cieux

    Humectant la plaine endormie.

     

    A l'aube des saisons,

    Lorsque l'hiver se couche sous l'horizon,

    Les plantes pleurent d'allégresse.

    La nature, pleine d'euphorie,

    Moule son imagination ;

    La pastorale de l'univers

    Se décline en mille vers.

     

    Les larmes de détresse

    S'imprègnent de la Muse des Cieux

    Et des larmes de joies

    Perlent en larmoiement lumineux.

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)